Une enquête sur France Info se conclue ainsi : « On ne sait pas si cette appli va vraiment servir, mais je vois déjà pas mal de monde qui commence à grenouiller autour parce qu’ils ont compris qu’il y avait des budgets qui allaient être débloqués. »
Clair ! Non ?
Pendant la crise du coronavirus, Cynthia Fleury a développé le concept de « bien-surveillance ». Elle a fait part de cette dérive sur France Inter, invitée pour le Grand Entretien.
« Au nom de la sécurité, du bon sens, de la protection des uns et des autres, on pratique une surveillance qui relève du dictatorial et du liberticide ».
Lisez bien l’avis de la CNIL qui a rendu le 26 mai dernier son avis sur les conditions de mise en œuvre de l’application « StopCovid ».
Elle recommande « le libre accès à l’intégralité du code source ». Et donc, est-ce le cas ?
Le gouvernement s’est félicité le 12 mai du coup d’envoi de la publication du code source de StopCovid. Mais selon l’avis des spécialistes, ce qui a été partagé est pour l’instant une coquille vide. Mais surtout, une controverse est en train d’apparaître sur l’accès à l’intégralité du programme. Retrouvez cet article de Julien Lausson sur Numerama ici.
Alors que tout devait être 100 % public, le très officiel INRIA informe ici qu’une partie du code-source restera cachée.
Les Français se réveilleront-ils demain surveillés par des mouchards numériques ?,Un regard dépassionné sur une question aussi techniquement complexe que grave du point de vue éthique et politique n’a rien d’évident par les temps qui courent. Retrouvez cet article sur Smart Reading Press ici.
Retrouvez ici une analyse collective de risques à destination des non-spécialistes diffusée par risques-traçage.fr proposant 15 scénarios de détournement des applications de traçage.
Retrouvez ici un argumentaire exhaustif pour un rejet de l’application StopCovid.